Communiqué de presse
Paris, le 15 septembre 2025
CAP Liberté de Conscience dénonce la diffusion de messages racistes et islamophobes par un chapitre de l’UNADFI et saisit la justice
La Coordination des Associations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience (CAP LC) a déposé plainte auprès du Procureur de la République de Paris contre l’Association de Défense des Familles et de l’Individu victimes de sectes du Val-de-Marne (SOFI-ADFI 94).
Sur son compte X.com, cette association membre de l’UNADFI (Union des Associations de Défense des Familles et de l’Individu) – financée par des fonds publics et désignée par la MIVILUDES comme interlocuteur officiel dans la lutte contre les dérives sectaires – a relayé en juin et juillet 2025 une série de publications d’une violence inouïe :
- Les musulmans y sont assimilés à des terroristes portant des ceintures d’explosifs ;
- Des femmes voilées y sont réduites à des sacs-poubelles ou à de la poussière à balayer ;
- Des familles entières y sont expulsées d’Europe à coups de balai pour la seule raison de leur couleur de peau.
Pour Thierry Valle, président de CAP LC :
« Ce n’est plus de la prévention des dérives sectaires, c’est une incitation brutale à la haine raciale et religieuse. Ces propos franchissent toutes les limites et doivent être sanctionnés. »
Cette plainte s’appuie sur l’article 24 de la loi du 29 juillet 1881, qui réprime l’incitation à la haine et à la discrimination.
CAP LC appelle les pouvoirs publics à réagir avec fermeté. « Comment peut-on confier la protection des victimes à une association qui diffuse elle-même des messages stigmatisants, humiliants et racistes ? », interroge Thierry Valle.
En défendant la liberté de conscience et le respect des croyances, CAP LC rappelle que la République ne peut tolérer que des associations reconnues d’utilité publique et financées par l’État deviennent des vecteurs de haine.
La Coordination des Associations et des Particuliers pour la Liberté de Conscience (CAPLC) est une organisation non gouvernementale européenne, indépendante et laïque, fondée en 1995 et enregistrée en France. Elle est dotée du statut consultatif spécial auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC). CAPLC œuvre pour la protection de la liberté de religion ou de conviction, en luttant contre toutes les formes de discrimination fondées sur la religion ou les convictions. Elle recueille des témoignages de violations des droits humains touchant les communautés religieuses ou de convictions, les diffuse auprès des instances internationales et participe à des débats sur la protection de la liberté de religion et de conviction. Depuis sa création, l’association a mené des centaines d’actions pour défendre les droits des minorités persécutées, notamment les Ouïghours en Chine, les communautés orthodoxes éthiopiennes, les femmes en Arabie saoudite, les droits des prisonniers de conscience et la lutte contre la peine de mort pour apostasie dans plusieurs pays.
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CAP Liberté de Conscience
117, rue de Charenton – 75012 Paris
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