Aujourd’hui, à l’occasion de la Journée mondiale de la lutte contre la traite d’êtres humains, Doctors Against Forced Organ Harvesting (DAFOH) attire l’attention du monde entier sur la Chine, pour ses pratiques contraires à toute éthique qui consistent à prélever des organes sur des prisonniers de conscience vivants et non consentants.

« Chaque victime de traite des êtres humains compte, ne laisser personne de côté, tel est le thème de la Journée mondiale des Nations unies de cette année » a déclaré le Dr Torsten Trey, directeur exécutif de DAFOH. « À cette fin, nous devons souligner que depuis plus de deux décennies, la Chine prélève de force des organes sur les disciples du Falun Gong dans le cadre de la persécution du groupe organisée par l’État. »

L’ensemble des données qui révèlent ces actes effroyables est considérable. Depuis le premier rapport de 2006 jusqu’au jugement final de 562 pages rendu en 2020 par le China Tribunal, qui déclare que les membres du panel sont certains « à l’unanimité et au-delà de tout doute raisonnable », que la Chine tue principalement des disciples du Falun Gong pour leurs organes « depuis un certain temps ».

En 2021, douze rapporteurs spéciaux des Nations unies ont cosigné une déclaration ouverte appelant à une surveillance indépendante par les structure internationales de défense des Droits de l’Homme, en tenant compte des informations crédibles qu’ils ont reçues.

Malheureusement, la communauté internationale a largement fermé les yeux sur le sort et la persécution du Falun Gong ; un groupe que le gouvernement chinois a tenté de déshumanisé, de diaboliser et de détruire. Les pratiquants du Falun Gong sont pacifiques, leur discipline s’inspire des principes universels de la « Vérité, la Compassion, la Tolérance » issus d’une méthode millénaire bouddhiste. Ils méritent attention et protection, au même titre que les autres vies humaines que les Nations Unies cherchent à protéger aujourd’hui.

DAFOH appelle la communauté internationale à exiger immédiatement que la Chine mette fin à ses pratiques de prélèvements forcés d’organes sur les disciples du Falun Gong et fasse de même pour tous les autres prisonniers de conscience.

« La Chine ne doit pas bénéficier d’un statut d’exception qui lui permette d’ignorer et de contourner les normes éthiques que les Nations Unies souhaitent voir appliquer dans le monde entier », déclare le Dr Trey. La Chine ne doit pas bénéficier d’un statut de sanctuaire pour ses crimes contre l’humanité. Si la Chine souhaite rester un État membre des Nations Unies, elle doit également se conformer à la tolérance zéro contre le trafic d’êtres humains.

Contact : Dr. Torsten Trey, Directeur exécutif DAFOH

torsten.trey@dafoh.org

CAP Liberté de Conscience (CAP), ONG avec statut consultatif spécial auprès des Nations Unies

Contact : Thierry Valle, Directeur

contact@coordiap.com

Romanian Independent Society of Human Rights (SIRDO), ONG avec statut consultatif spécial auprès des Nations unies

Contact : Lucica Humenuc, Directrice

sirdo1@yahoo.com

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