Article 38 : Le nouveau projet de loi français contre l’extrémisme discrimine les religions basées à l’étranger

Article 38 : Le nouveau projet de loi français contre l’extrémisme discrimine les religions basées à l’étranger

En vertu de l’article 38, ces contributions devraient être déclarées au « préfet », qui peut les interdire comme étant contraires à un « intérêt social fondamental ». Quelqu’un peut croire qu’un « préfet » n’agira que si les ressources sont clairement destinées à soutenir le terrorisme ou l’extrémisme politique. Mais ce n’est pas le cas. La France s’oppose officiellement aux groupes qu’elle qualifie de « sectes » et coopère officiellement, comme l’a confirmé la ministre déléguée à la Citoyenneté, Marlène Schiappa, lors de la discussion de la loi, avec l’UNADFI, une organisation française de lutte contre les sectes qui fait partie de la FECRIS, la Fédération européenne des centres de recherche et d’information sur le sectarisme. La FECRIS, qui reçoit un soutien financier du gouvernement français, a récemment été exposée par la Commission américaine sur la liberté religieuse internationale comme une menace internationale grave pour la liberté religieuse.

FRANCE : Le groupe de prière de De Ligonnès supposé avoir abusé de la faiblesse d’un sexagénaire est une « fake news », selon un tribunal

FRANCE : Le groupe de prière de De Ligonnès supposé avoir abusé de la faiblesse d’un sexagénaire est une « fake news », selon un tribunal

Les organisations anti-sectes UNADFI et CCMM, l’institution anti-sectes étatique controversée MIVILUDES et George Fenech (magistrat, ancien président de la MIVILUDES et député du parti d’opposition LR) ont induit en erreur la ministre en charge de la Citoyenneté, Marlène Schiappa, sur le danger présumé que représente un groupe de prière.

“Séparatisme”, religion et “sectes”: questions de liberté religieuse – livre en téléchargement gratuit

“Séparatisme”, religion et “sectes”: questions de liberté religieuse – livre en téléchargement gratuit

La France a un problème sérieux avec l’Islam radical, mais le projet de loi contre le “séparatisme” annoncé par le président Macron pourrait créer plus de problèmes qu’il ne prétend en résoudre. C’est la conclusion d’un “Livre blanc” co-écrit par les spécialistes des nouveaux mouvements religieux Massimo Introvigne, sociologue italien et directeur général du CESNUR (Centre d’études sur les nouvelles religions) et Bernadette Rigal-Cellard, de l’université de Bordeaux, Frédéric-Jérôme Pansier, professeur de droit en France, et les militants des droits de l’homme Willy Fautré, de Human Rights Without Frontiers, basé à Bruxelles, et Alessandro Amicarelli, avocat spécialisé en droits de l’homme à Londres et président de la Fédération européenne pour la liberté de croyance (FOB).

Les caricatures et… l’espace sacré

Les caricatures et… l’espace sacré

Ce qui était au départ une réaction spontanée, légitime et populaire, face à une série d’assassinats barbares et qui cimentait l’opinion publique autour de valeurs universelles : le droit à la vie et la liberté d’expression…, risque de devenir une source de divisions, de conflits et la négation d’autres valeurs, tout aussi universelles, que sont le respect de l’autre, le droit à la différence et la tolérance…

Les annonces sur « la loi sur le séparatisme »

Les annonces sur « la loi sur le séparatisme »

Nous vous écrivons en tant que groupe informel d’organisations et d’individus qui sont des universitaires, des leaders religieux et des défenseurs des droits de l’homme. Nous sommes de confessions diverses ou agissons à titre séculier, et représentons un degré élevé de diversité. Bien que nous soyons très peu en accord théologiquement ou politiquement, nous sommes tous d’accord sur l’importance de la liberté de religion pour toutes les religions et ceux qui n’en ont pas.

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